Démographie Infirmière en France : Chiffres Clés et Enjeux de la Profession
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À l’occasion du salon Santexpo 2025, la Direction générale de l’offre de soins a présenté, le 21 mai 2025, l’état d’avancement de la réforme de la profession infirmière. Un chantier de grande ampleur, engagé depuis mai 2023, qui ambitionne d’unifier, revaloriser et adapter le métier aux nouveaux défis sanitaires et sociaux.
À l’origine de cette refondation, une conjonction de facteurs : l’exigence d’une meilleure accessibilité à l’offre de soins, la transformation des pratiques professionnelles, et la volonté d’apporter des réponses concrètes à la crise d’attractivité des métiers du soin. La réforme vise à renforcer l’efficience et la reconnaissance du rôle infirmier dans un système de santé en pleine recomposition.
La réforme entend s’appliquer à l’ensemble des dimensions du métier socle, tout en reconnaissant la pluralité des terrains d’exercice. Cette volonté se traduit par une refonte complète du cadre juridique : proposition de loi, décrets d’application, arrêtés « actes et soins », liste de prescriptions, voire une adaptation du Code de l’éducation dans le cadre de l’universitarisation.
Le point sur la proposition de loi infirmière (PPL n° 654)
Adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 10 mars 2025, puis par le Sénat le 5 mai, cette proposition de loi redéfinit le périmètre de la profession infirmière. Elle introduit dans le Code de la santé publique de nouvelles missions :
Elle acte également la reconnaissance des diagnostics infirmiers, de la consultation infirmière, et d’un pouvoir de prescription. Le texte autorise par ailleurs, à titre expérimental, l’accès direct aux soins infirmiers de premier recours. Une commission mixte paritaire a été convoquée pour établir la version finale du texte avant promulgation. |
Source : Profession d’infirmier (PPL) – La loi en construction – Sénat
L’Ordre national des infirmiers salue un tournant historique
Dans un communiqué publié le 6 mai 2025, l’Ordre national des infirmiers (ONI) s’est félicité de l’adoption à l’unanimité de la proposition de loi. Il y voit une « avancée majeure » pour les 600 000 infirmiers exerçant en France. L’Ordre salue notamment :
Parmi les amendements sénatoriaux salués figurent aussi : la valorisation des infirmiers scolaires, la prise en compte de la pénibilité du métier, la durée d’interruption d’exercice portée à 6 ans, et la définition populationnelle de l’exercice en pratique avancée. L’ONI appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour sécuriser ces avancées dans la version définitive de la loi. |
La Direction générale de l’offre de soins, en lien avec le Conseil national professionnel infirmier (CNP), a adopté une méthodologie fondée sur des situations de travail emblématiques. Cette approche a permis d’identifier les cinq grandes missions structurantes du métier. Ces référentiels – en cours de stabilisation – soutiendront les futurs textes réglementaires, avec l’objectif de refléter la richesse et la polyvalence de la profession, tout en préservant l’unicité du diplôme d’État à orientation généraliste.
Un point sensible de la réforme concerne les soins relationnels, écartés comme mission socle par les sénateurs. La DGOS a toutefois confirmé leur réintégration en tant que dimension essentielle dans les textes à venir. Ces soins, constitutifs de l’identité infirmière, devraient donc figurer explicitement dans l’arrêté « actes et soins », dont la consolidation est en cours.
La réforme s’articule avec l’ambition d’universitariser pleinement la formation infirmière. Elle repose sur un tronc commun national de trois ans (grade licence), totalisant 4600 heures, dont une part significative de travail autonome. Le nouveau référentiel de formation – fruit d’un processus collégial mené avec les universités, les IFSI, les ARS et les organisations professionnelles – vise à mieux répondre aux besoins en santé publique, tout en revalorisant le statut étudiant.
diversification des stages (psychiatrie, pédiatrie), enseignements concertés entre instituts et universités, introduction à la recherche, et intégration de la qualité de vie étudiante comme principe structurant. L’entrée en vigueur est confirmée pour la rentrée 2026, bien que les premières maquettes soient élaborées dès 2024.
Si le cœur de la réforme concerne le métier socle, la DGOS a également confirmé le lancement prochain de travaux sur les spécialités infirmières. Ces travaux, en cohérence avec les préconisations de l’Inspection générale des affaires sociales, débuteront notamment par la spécialité des infirmiers puériculteurs. Le développement de la pratique avancée, déjà amorcé dans le cadre législatif, devrait également se poursuivre.
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