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Médecin vétérinaire canin à Paris, le Dr Jean-Charles Attali travaille depuis de nombreuses années avec les écoles de chiens guides d’aveugles. Il en assure le suivi médical, de l’élevage à la retraite des animaux, et défend une vision engagée du lien homme-animal. Entretien avec un praticien passionné et lucide, pour qui le chien guide est bien plus qu’un auxiliaire.
Dr Jean-Charles Attali : Je suis vétérinaire en clientèle canine depuis plus de 30 ans. J’ai toujours aimé les chiens, mais c’est par mon ancien associé, qui travaillait déjà avec l’école parisienne fondée par le Dr Klein, que j’ai été introduit dans cet univers. C’est un engagement qui s’est imposé avec le temps, par passion autant que par conviction.
C’est un auxiliaire de vie pour les personnes déficientes visuelles. Il ne remplace pas la vue, mais compense beaucoup : il apprend à se déplacer en ville, éviter les obstacles, prendre les transports… C’est un Waze à quatre pattes, avec en plus une dimension affective et relationnelle très forte.
C’est un travail de matching, presque comme une rencontre sur une appli. Il faut que ça fonctionne sur les plans physique, comportemental et émotionnel. Le mode de vie du maître, sa personnalité, son environnement sont pris en compte pour choisir le chien le plus adapté.
J’assure le suivi de l’élevage, dès la naissance et jusqu’à l’âge de 18 à 24 mois. Cela comprend les soins courants, les stérilisations, les dépistages de tares génétiques ou comportementales. Ensuite, je reste en lien avec les éducateurs, et j’interviens aussi quand un chien placé rencontre un problème de santé.
Oui, d’autant plus que ces chiens vivent en milieu urbain et sont très sollicités. Si un chien est malade, on adapte les soins au domicile du maître. Pour les cas complexes, on reprend la main en collaboration avec le vétérinaire traitant.
On s’appuie sur la santé bien sûr, mais aussi sur la personnalité. Un chien phobique des escaliers, par exemple, ne pourra pas guider. La sélection est progressive, tout au long de la première année. Certaines races sont privilégiées : le labrador, le golden retriever, et plus récemment le labradoodle, croisement entre labrador et caniche, qui présente l’avantage de ne pas être allergène.
Vers 8-10 ans, selon leur état, les chiens prennent leur retraite. Certains restent chez leur maître, d’autres sont confiés à des familles relais. Ce sont des décisions prises au cas par cas, toujours dans l’intérêt de l’animal.
L’animal crée du lien. C’est un soutien émotionnel, une présence rassurante, en particulier pour les personnes isolées. Il y a un effet thérapeutique évident, même si la relation doit rester équilibrée. On voit parfois des dérives : surinvestissement, anthropomorphisme… L’animal ne doit pas être un substitut affectif ou social, mais un partenaire de vie respecté.
C’est un travail d’équipe : éducateurs, familles d’accueil, vétérinaires, personnels administratifs… Chacun a un rôle. Pour ma part, c’est une facette de mon métier où je ne suis pas dans une logique marchande. Je suis là pour apporter mon expertise, et j’espère aussi, un peu de sens.
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