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Tendances des filières et CHU les plus choisis par les internes en Médecine pour 2023

top des choix de spécialités des CHU chez les internes

Alors que le monde de la santé continue d’évoluer rapidement, les internes en médecine de 2023 se trouvent à l’intersection de choix décisifs qui façonneront non seulement leur carrière, mais aussi l’avenir de la santé publique. L’analyse des tendances des filières et des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) les plus choisis par ces jeunes professionnels révèle une cartographie des aspirations, des défis et des opportunités qui émergent dans le paysage médical actuel. Cet article se propose d’explorer les facteurs qui influencent ces choix de spécialités, offrant ainsi une réflexion globale à la fois aux étudiants en médecine et aux praticiens en exercice.

 

Tendances actuelles des filières choisies par les internes en médecine

Analyse des CHU les plus prisés

Les Hospices Civils de Lyon ont émergé comme la destination privilégiée, suivis par le CHU de Rennes et le CHU de Grenoble. Ce trio de tête met en lumière une prédilection pour des établissements reconnus pour leur excellence et leur avancement technologique.

Le CHU Montpellier-Nîmes retourne en 4ème position ; quant au CHU de Bordeaux ; il garde sa 5ème place par rapport à l’an passé. Ces CHU se démarquent non seulement par la qualité de leur formation mais aussi par les opportunités de recherche et les infrastructures de pointe qu’ils proposent.

 

Les facteurs d’attractivité

Les facteurs d’attractivité sont nombreux : l’organisation, la facilité d’accès à des logements dédiés aux internes, le respect du temps de travail et la bienveillance de la part de la hiérarchie.

Ce n’est pas uniquement la réputation académique qui attire les internes, mais également la perspective de travailler dans des environnements stimulants qui valorisent l’innovation et la pratique clinique de haut niveau.

L’emplacement a également son importance. C’est pourquoi les CHU se situant à proximité de la mer ou de la montagne remportent de francs succès. A noté aussi que les grandes villes sont très attractives grâce à la richesse de leur offre culturelle et sportive.

Les futurs internes n’hésitent plus à prendre leur téléphone pour prendre contact avec leurs aînés et se renseigner sur la qualité de l’enseignement et l’ambiance qui règne dans chaque service.

 

 

Spécialités en vogue et leur impact sur les choix des internes

Les spécialités telles que la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique se positionnent en tête, illustrant un intérêt marqué pour des domaines exigeant précision et expertise technique. La popularité croissante également de la dermatologie et de l’ophtalmologie, met en évidence un intérêt croissant pour des spécialités où la demande des patients est forte et les perspectives de carrière sont attrayantes. La chirurgie maxillo-faciale occupe la 4ème place et la médecine cardiovasculaire perd une place pour se retrouver en 5ème position.


Toutes ces spécialités nécessitent un haut niveau d’expertise et offrent une variété de sous-spécialisations, permettant ainsi aux internes de suivre des parcours professionnels sur mesure. Ces spécialités amènent à pratiquer de nombreuses gardes et à se poser la question de la prévoyance dans le cadre de leur maintien de revenus. L’évolution du classement des spécialités est à souligner aussi avec des spécialités comme la médecine interne-immunologie clinique qui grimpent significativement. Ces changements peuvent refléter les nouvelles aspirations des étudiants et les nouvelles tendances du secteur de la santé.

 

Les CHU et spécialités moins choisis : opportunités et perceptions

Les positions plus modestes des CHU d’Amiens, Limoges et de la Martinique-Pointe à Pitre peuvent refléter une variété de facteurs, y compris les perceptions régionales et la visibilité moindre de ces établissements. Des spécialités comme la gériatrie et la santé publique, bien que moins prisées, représentent des domaines d’opportunité, particulièrement pour les étudiants motivés par le désir d’adresser des enjeux sociétaux majeurs.

 

La position actuelle de la médecine générale, essentielle mais moins choisie (39ème place), soulève des questions sur son attractivité, à revaloriser mais également les contours qui entourent la 4ème année à venir. La situation est similaire pour la gériatrie et la santé publique, qui sont confrontées à des défis de perception malgré leur importance capitale dans le contexte d’une population vieillissante et des crises sanitaires. Les syndicats locaux et bureaux des internes au sein des CHU s’efforcent de promouvoir les spécialités en déclin à travers les communications emailing, des webinars et des réseaux sociaux ; sans négliger l’impact du bouche à oreille et des groupes WhatsApp.

 

 

Dynamiques de changement : infrastructures et nouvelles aspirations des étudiants

L’évolution des classements des CHU indique des changements significatifs qui peuvent influencer les décisions des étudiants en médecine. L’ascension de certains établissements reflète une dynamique d’amélioration continue et d’investissement dans des infrastructures modernes. De même, l’intérêt croissant pour des spécialités telles que la médecine interne-immunologie clinique témoigne d’une adaptation aux nouvelles aspirations des étudiants et aux tendances du secteur de la santé.

Les choix des internes en médecine de 2023 sont le miroir des tendances actuelles et futures du monde médical. En comprenant les motivations qui sous-tendent ces décisions, nous pouvons mieux anticiper les besoins de formation et d’infrastructure nécessaires pour soutenir les médecins. Que ce soit au niveau de la couverture santé ou encore des interrogatoires au sujet de la rémunération. Le Groupe Pasteur Mutualité se propose justement de les accompagner au mieux tout au long de leur carrière.

 

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