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Prévention : Quels sont les symptômes de l’arrêt cardiaque ?

Comment reconnaître et prévenir un arrêt cardiaque GPM Groupe pasteur mutualité

Estimation du temps de lecture : 8 minutes

 

L’arrêt cardiaque est la 1ère cause de mortalité évitable en France. Et même si les gestes de premiers secours et l’utilisation d’un défibrillateur peuvent drastiquement augmenter les chances de survie de la victime, on se demande tou(te)s comment le voir venir et comment l’éviter… En fait, il y a une vraie confusion entre arrêt cardiaque et crise cardiaque. Si lors de l’arrêt cardiaque, la victime est déjà inconsciente et ne respire plus, la crise cardiaque (ou infarctus du myocarde), elle, est une forme de malaise, qui peut être anticipée car elle présente souvent divers symptômes en amont tels qu’une douleur thoracique à la poitrine ou au bras par exemple. Dans cet article, l’ensemble de ces symptômes seront présentés car il est essentiel de les connaître pour agir vite.

 

Ce sujet n’est pas simple et les terminologies sont multiples. Vous trouverez donc ci-dessous un schéma récapitulatif, basé sur 4 éléments clefs. Ces sujets seront traités un à un, en remontant progressivement de la situation la plus grave (l’arrêt cardiaque) jusqu’à l’origine (les facteurs de risque), en passant par la crise cardiaque et les symptômes associés.

 

Au sommaire :
1. L’arrêt cardiaque, 1ère cause de mortalité en France
2. Qu’est-ce qu’un arrêt cardiaque ?
3. La crise cardiaque, une urgence vitale précédant souvent l’arrêt cardiaque
4. Les symptômes de la crise cardiaque
5. Les facteurs de risque cardiovasculaires
6. Face à l’arrêt cardiaque, l’importance de la complémentarité des gestes qui sauvent et du défibrillateur

1/ L’arrêt cardiaque, 1ère cause de mortalité en France

Chaque année, en France, 50 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. Des victimes qui ont, en moyenne, 60 ans et parfois sont beaucoup plus jeunes.

Aujourd’hui, le taux de survie est de moins de 5 %. Pourquoi ? Car il faut agir dans les 4 premières minutes pour sauver une vie alors que les secours mettent en moyenne 15 minutes pour arriver, parfois beaucoup plus. Il faut donc agir avant… Et dans 70 % des cas, il y a un témoin qui peut changer les choses.

Des villes dans le monde ont montré que l’arrêt cardiaque n’est pas une fatalité. Seattle aux USA ou Piacenza en Italie affichent plus de 50 % de survie en déployant des défibrillateurs partout et en formant 80 % de la population.

 

2/ Qu’est-ce qu’un arrêt cardiaque ?

En temps normal, le cœur fonctionne comme une pompe. Il se contracte de manière à assurer la circulation du sang dans le corps et ainsi à oxygéner les organes.

En cas d’arrêt cardiaque, le cœur cesse de battre ou se met à battre de manière chaotique, ce qui rend le mécanisme de pompe inefficace.

Un arrêt cardiaque peut être identifié en réalisant deux vérifications : la conscience et la respiration de la victime. Comment reconnaître et prévenir un arrêt cardiaque GPM Groupe pasteur mutualité

Une personne inconsciente et qui ne respire pas est donc en arrêt cardiaque. Il faut agir vite en prévenant les secours, en débutant au plus vite un massage cardiaque et en utilisant un défibrillateur s’il est à portée de main.

En utilisant un défibrillateur qui délivre un choc électrique, la récupération initiale dépasse les 50 % et le taux de survie à J +30 atteint les 30 %, ce qui est environ 6 fois plus en comparaison à une intervention sans défibrillateur (Données issues du registre des arrêts cardiaques sur la défibrillation en France entre 2013 et 2024, grâce à la participation du SAMU/SMUR).

Pour en savoir plus, découvrez l’article 👉Comment réagir face à un arrêt cardiaque.

 

3/ La crise cardiaque, une urgence vitale précédant souvent l’arrêt cardiaque

S’il apparaît généralement de manière soudaine et brutale, l’arrêt cardiaque peut néanmoins être la conséquence d’une crise cardiaque massive et/ou qui n’est pas traitée.

Concrètement, une crise cardiaque (ou infarctus du myocarde) intervient lorsque le flux de sang vers le muscle cardiaque est interrompu, souvent à cause d’un caillot qui bouche ou réduit le diamètre de l’artère. En conséquence, le cœur est asphyxié et ne reçoit plus l’oxygène dont il a besoin pour fonctionner correctement et assurer le rôle de pompe (cf paragraphe 2/).

Une fois privées d’oxygène, les cellules du myocarde meurent très rapidement, ce qui fait de la crise cardiaque une urgence vitale. Il faut immédiatement appeler les secours.

Pour en savoir plus, découvrez l’article 👉 Quelle est la différence entre crise cardiaque, infarctus et arrêt cardiaque.

 

 

4/ Les symptômes de la crise cardiaque

C’est cette crise cardiaque (ou infarctus du myocarde) qui peut être évitée car elle présente souvent des symptômes dans les heures voire les jours qui précèdent.

Le symptôme le plus classique et le plus répandu est la douleur à la poitrine, qui peut apparaître au repos ou à l’effort. Elle est intense, dure dans le temps (20-30 minutes), prend naissance au niveau du sternum et peut irradier dans le dos, les épaules, le bras gauche (ou les deux bras) voire la mâchoire. Les effets ressentis varient selon les victimes : pression, lourdeur, brûlure, pincement, etc.

D’autres symptômes existent chez certaines victimes de crise cardiaque, comme un essoufflement, une gêne au niveau de l’estomac (parfois accompagnée d’une sensation de satiété, de nausées et de vomissements), une fatigue soudaine, une forte anxiété, des sueurs ou encore des vertiges.

Bien que les symptômes soient globalement similaires chez l’homme et la femme, il existe quelques légères différences à prendre en compte. Les femmes sont, par exemple, plus sujettes aux douleurs digestives (maux d’estomac, nausées, vomissements) et les ressentis au niveau de leur poitrine peuvent davantage s’apparenter à une gêne plutôt qu’à une forte douleur. Quoi qu’il en soit, tous ces symptômes sont à considérer avec le même niveau de gravité. Il faut agir vite !

Enfin, il existe ce qu’on appelle la “crise cardiaque silencieuse”. Il s’agit d’une crise cardiaque qui intervient sans symptômes, ou avec des symptômes assez légers. Cela est particulièrement vrai chez les femmes, les personnes âgées et les diabétiques.

 

 

5/ Les facteurs de risque cardiovasculaires

À l’origine d’une crise cardiaque, il existe des facteurs de risque cardiovasculaires. Concrètement, c’est la probabilité de développer une maladie ou un accident cardiovasculaire, suite à l’obstruction des artères. Ce risque augmente avec différents facteurs.

Certains facteurs peuvent être contrôlés, comme le tabagisme, l’alcool, l’hypertension artérielle, le cholestérol, le diabète, le surpoids et l’obésité, la sédentarité ou le stress. D’autres, comme l’âge, le sexe ou les antécédents familiaux, sont malheureusement non contrôlables mais il est toutefois important de les connaître pour agir en conséquence.

Pour en savoir plus : Quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires et Comment se protéger du risque cardiovasculaire.

 

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Sources :
– Fédération française de cardiologie
– Ministère de la santé et de la prévention
– Prévention Ameli, Vidal, Livi
– Fondation Coeur et Recherche
– Etude réalisée par Ifop et Push for life
– Thèse “Importance de la sensibilisation au risque cardiovasculaire et de l’évaluation des facteurs de risque en entreprise” par Claire Kalchman
– Gouvernement du Canada
– Registre des arrêts cardiaques sur la défibrillation en France entre 2013 et 2024 (SAMU/SMUR)