Difficulté à se loger des étudiants et internes en médecine : Solution d’aide au logement
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Le cardiologue est un médecin spécialiste du cœur et des vaisseaux sanguins, intervenant dans la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies cardiovasculaires. Son rôle ne se limite pas à prescrire des médicaments : il accompagne le patient sur le long terme, évalue ses habitudes de vie, conseille sur l’alimentation, l’activité physique et la gestion du stress.
C’est une discipline exigeante, à la croisée de la médecine clinique et de la technologie, où chaque décision peut avoir un impact vital.
En France, en 2025, on compte environ 7 557 cardiologues en activité régulière selon la DREES, avec une hausse d’environ 15 % depuis 2012. Cela souligne l’importance de cette spécialité et la demande croissante de professionnels qualifiés.
Les missions d’un cardiologue sont vastes. Elles incluent la réalisation d’examens tels que l’ECG, l’échographie cardiaque, le scanner ou l’IRM, l’interprétation des résultats, le diagnostic, la mise en place de traitements et le suivi régulier.
Certains cardiologues pratiquent également des gestes techniques interventionnels comme la pose de stents ou l’ablation de troubles du rythme. En urgence, leur intervention peut être déterminante pour sauver des vies.
Au-delà du traitement, le cardiologue joue un rôle éducatif auprès de ses patients : expliquer, rassurer, donner les moyens de comprendre sa pathologie. Cette dimension humaine est au cœur de la pratique.
Il peut également participer à des programmes de prévention dans les écoles ou les entreprises, afin de sensibiliser le grand public aux maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde selon l’OMS.
Le cardiologue peut exercer dans plusieurs types d’environnements, chacun apportant ses spécificités. À l’hôpital, le rythme est soutenu : gardes, suivi de patients hospitalisés, coordination avec les équipes pluridisciplinaires.
En clinique, l’accent est mis sur des actes spécialisés et l’expertise technique.
En cabinet libéral, le cardiologue bénéficie d’une autonomie importante et d’un suivi rapproché de sa patientèle, mais il doit aussi gérer les aspects administratifs et organisationnels.
Cette diversité permet de construire une carrière adaptée à ses préférences, que ce soit plus technique, plus relationnelle ou un mélange des deux.
Certains cardiologues alternent même entre plusieurs environnements afin de diversifier leur pratique et de répondre à différents besoins.
D’après le Conseil national de l’Ordre des médecins la répartition des cardiologues reste inégale : 34 % des praticiens ont plus de 60 ans, 25 % ont moins de 40 ans, et la densité moyenne nationale avoisine 11 cardiologues pour 100 000 habitants, avec des contrastes régionaux importants.

Devenir cardiologue implique un parcours long et exigeant. Tout commence avec la première année de médecine, le PASS ou une Licence Accès Santé (L.AS), qui sélectionne les étudiants les plus motivés et capables d’endurer un programme très exigeant.
Les six années suivantes forment le cycle des études médicales générales, combinant enseignement théorique et stages hospitaliers. Ces années permettent à l’étudiant de découvrir la pratique médicale, d’observer, de participer à des consultations et de se familiariser avec les situations d’urgence.
Ces premières expériences permettent aussi de développer des qualités humaines, comme la patience et la capacité d’adaptation, indispensables pour réussir dans une spécialité aussi exigeante.
Après le concours des Épreuves Classantes Nationales (ECN), les étudiants choisissent leur spécialité en fonction de leur classement. La cardiologie est l’une des filières les plus prisées.
L’internat dure entre 4 et 6 ans et constitue la phase pratique et intensive de la formation. L’interne participe aux gardes, suit des patients hospitalisés, réalise des examens et des gestes techniques sous supervision.
La collaboration avec d’autres professionnels (infirmiers, urgentistes, radiologues, anesthésistes) est constante et forme le futur cardiologue à un travail d’équipe efficace.
Pendant cette période, certains internes ont également l’opportunité de participer à des projets de recherche clinique, ce qui enrichit leur compréhension des pathologies et leur apporte une expérience précieuse pour leur carrière future.
En moyenne, il faut 10 à 12 ans pour devenir cardiologue. Le parcours inclut le DES (Diplôme d’Études Spécialisées) en cardiologie, suivi de la thèse de doctorat en médecine.
Certains choisissent ensuite un fellowship pour se spécialiser davantage, par exemple en cardiologie interventionnelle, rythmologie ou imagerie cardiaque.
Ces spécialisations permettent de se concentrer sur des domaines très techniques ou innovants, et d’acquérir une expertise reconnue au niveau national et international.
La cardiologie demande une maîtrise technique élevée. Le cardiologue doit être capable d’interpréter des examens complexes, réaliser des gestes précis et prendre des décisions rapides, parfois en situation d’urgence.
Il doit également suivre les évolutions scientifiques et technologiques : imagerie de pointe, intelligence artificielle pour le dépistage, nouveaux protocoles thérapeutiques. La formation continue est donc une nécessité permanente.
Certaines innovations, comme l’imagerie 3D du cœur ou les dispositifs implantables connectés, ont profondément transformé la pratique, exigeant une adaptabilité constante.
Les compétences techniques ne suffisent pas. Un bon cardiologue doit savoir écouter, rassurer, conseiller et accompagner ses patients. Beaucoup vivent des situations anxiogènes ou critiques, et l’empathie est essentielle pour instaurer un climat de confiance.
Savoir communiquer clairement, expliquer les traitements et les risques, tout en restant humain, est-ce qui différencie un bon cardiologue d’un excellent cardiologue.
Cette dimension humaine est particulièrement importante lorsque l’on travaille avec des patients chroniques ou des enfants, qui nécessitent un accompagnement à la fois rassurant et pédagogique.
Le salaire dépend fortement du mode d’exercice et de l’expérience. Un cardiologue hospitalier débutant gagne environ 4 000 à 6 000 € brut par mois, tandis qu’un cardiologue libéral peut atteindre 7 000 à 12 000 € selon l’activité et la patientèle.
À long terme, la stabilité financière dépend également de la gestion du cabinet, des investissements dans le matériel et de la spécialisation choisie.
À l’hôpital, les salaires sont stables mais moins élevés que dans le libéral. La rémunération dépend des grilles salariales et des gardes.
En cabinet privé, le revenu dépend de l’activité : consultations, actes techniques, nombre de patients. Le libéral offre des revenus potentiellement plus élevés mais implique une gestion administrative plus importante et une charge de travail variable.
Certains choisissent d’exercer en mixte, combinant hôpital et libéral, pour bénéficier à la fois de sécurité et de revenus plus élevés.
Les cardiologues peuvent se spécialiser dans de nombreux domaines : rythmologie, cardiologie interventionnelle, imagerie cardiaque, cardiopédiatrie ou réadaptation cardiovasculaire.
Ces spécialisations permettent d’accroître ses compétences et d’exercer dans un domaine précis, très technique ou plus orienté vers le patient et le suivi long terme.
La spécialisation offre également la possibilité de participer à des projets de recherche innovants ou d’enseigner dans des facultés de médecine, enrichissant ainsi sa carrière professionnelle.
La cardiologie n’est pas une discipline unique. La cardiologie interventionnelle concerne les gestes techniques, la rythmologie traite les troubles du rythme, l’imagerie cardiaque permet de détecter et suivre les maladies de manière précise.
Chaque sous-spécialité demande des compétences spécifiques et offre des défis différents, permettant au cardiologue de choisir une carrière qui correspond à ses compétences et à ses passions.
Certaines branches, comme la cardiopédiatrie, nécessitent un contact particulier avec les enfants et leur famille, ajoutant une dimension humaine unique à la pratique.
La France connaît un besoin important de cardiologues, amplifié par le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies cardiovasculaires.
34 % des praticiens ont plus de 60 ans, 25 % ont moins de 40 ans, et la densité moyenne nationale est d’environ 11 cardiologues pour 100 000 habitants, avec des disparités régionales marquées.
Les jeunes cardiologues trouvent facilement un emploi, que ce soit en hôpital, en clinique ou en cabinet libéral. Certains territoires, notamment ruraux ou moins peuplés, offrent des opportunités particulièrement intéressantes.
Le métier de cardiologue reste donc une spécialité prometteuse, offrant à la fois stabilité, revenus intéressants et opportunités de développement professionnel continu.


Sources annexes :
Article de la DREES : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/250728_CP-demographie-des-professionnels-de-sante
Article de l’OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)
Fiche métier cardiologue CIDJ : https://www.cidj.com/s-orienter/metiers/cardiologue
Atlas démographique : https://www.conseil-national.medecin.fr/publications/actualites/publication-latlas-demographie-medicale-2025?
Publié le 08/12/2025
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