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Octobre Rose, ou la lutte sans relâche contre le cancer du sein

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Octobre Rose, ou la lutte sans relâche contre le cancer du sein

Octobre Rose, ce mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein, revient chaque année. Il nous rappelle l’importance cruciale de la prévention, du dépistage précoce et du traitement de cette maladie qui touche des millions de femmes à travers le monde. Pour les professionnels de la santé, Octobre Rose est l’occasion de mettre en lumière les avancées médicales, les défis persistants et l’engagement indéfectible envers la lutte contre le cancer du sein.

 

Qu’est-ce qu’Octobre Rose ?

Octobre Rose est une campagne annuelle visant à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à collecter des fonds pour financer la recherche. Depuis 1985, chaque année, pendant tout le mois d’octobre, des opérations de dépistage, de communication et de collecte s’organisent.

 

Le cancer du sein en chiffres

Dans le monde

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 2,3 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2020, avec plus de 685 000 décès associés. Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent dans le monde avec 7,8 millions de femmes en vie, 5 ans après leur diagnostic.

En France

En France, les dernières données de l’Institut national du cancer révèlent 61 214 cas de cancer du sein (en hausse de 104% par rapport à 1990). C’est le cancer le plus meurtrier chez la femme avec 12 100 décès en 2018, dernière année connue.
Le cancer du sein demeure l’un des cancers les plus fréquents et meurtriers chez les femmes. Bien que ces chiffres soient alarmants, ils soulignent également l’importance de la détection précoce et du traitement adéquat.

 

Octobre rose, un mois pour le dépistage

Les professionnels de santé et la détection précoce du cancer du sein

Le cancer du sein reste une bataille également partagée par les professionnels de santé. Le rôle crucial dans sa détection précoce leur revient, notamment :
● Les gynécologues effectuent des examens cliniques réguliers et enseignent l’auto-examen des seins à leurs patientes.
● Les radiologues agréés utilisent la mammographie, une technique d’imagerie médicale, pour dépister les anomalies dans le tissu mammaire.
● Les oncologues et les chirurgiens interviennent dans le diagnostic et le traitement des cas confirmés.

Le dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein repose principalement sur la mammographie, un examen radiologique permettant de détecter les anomalies dans les seins avant même l’apparition des symptômes.
Les auto-examens mensuels des seins par les femmes elles-mêmes, ainsi que les examens cliniques réalisés par des professionnels de santé, contribuent également à une détection précoce. Il est donc essentiel que toutes les femmes, en particulier celles présentant des facteurs de risque, bénéficient d’un suivi médical régulier et de dépistage.
Toutes les femmes entre 50 et 74 ans bénéficient d’un dépistage organisé et gratuit. En l’absence de tout problème, le dépistage se répète tous les 2 ans. Il se réalise auprès d’un radiologue agréé et bénéficie systématiquement d’une deuxième lecture par un second radiologue expert.
Or, en France, au sein de cette tranche d’âge, 1,3 million de femmes n’ont jamais bénéficié d’un dépistage du cancer du sein. Cela montre à quel point l’information par les praticiens et les campagnes de communication sont importantes. Les principaux freins évoqués sont :
● l’absence de symptômes,
● la peur d’avoir mal lors de la réalisation de l’examen,
● le manque d’information.
Pourtant, on constate actuellement un taux de survie de 88 % en cas de détection précoce d’un cancer du sein au stade localisé.

 

Octobre Rose, pour financer la recherche médicale

Des avancées médicales continues

L’espoir dans la lutte contre le cancer du sein repose également sur les avancées médicales continues. Les traitements, tels que la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et l’immunothérapie, ont considérablement progressé ces dernières années.
De plus, la recherche sur les thérapies ciblées et les immunothérapies spécifiques offre de nouvelles perspectives prometteuses. Les tests génétiques permettent également de personnaliser le traitement en fonction des caractéristiques de la tumeur et de la patiente.

Le cancer du sein triple négatif

Toutefois, rappelons qu’il n’existe pas un seul cancer du sein. Le cancer triple négatif reste difficile à combattre. En effet, les traitements actuels ciblent les récepteurs aux œstrogènes, à la progestérone et à la protéine HER2. Or, le cancer triple négatif ne possède pas ces récepteurs.

Demain, un vaccin contre le cancer du sein ?

Des vaccins sont à l’étude, conçus pour stimuler une réponse immunitaire contre les cellules cancéreuses. Les premiers essais cliniques montrent des signes encourageants. Bien que ces vaccins en soient encore aux premières étapes de développement, ils offrent une perspective passionnante pour le futur.

Octobre Rose nous rappelle l’importance de l’information du grand public et de la pédagogie par les professionnels de santé. La lutte contre le cancer du sein mobilise dans un élan de solidarité fort. L’engagement collectif des médecins, des chercheurs et de la société est essentiel pour améliorer les taux de survie et la qualité de vie des femmes touchées par cette maladie.
La prévention, le dépistage précoce et les avancées médicales sont donc les piliers de cette bataille, qui doit être menée avec détermination et solidarité.

 

Des infrastructures existent pour accompagner les patientes

Skin, fondée en 2012 à Paris, Skin aide les femmes touchées par le cancer à se reconstruire au moyen de l’art et du sport. Des binômes patient(e)s-artistes/sportif(ve)s créent des œuvres d’art ou des performances, que Skin restitue dans des lieux prestigieux. Skin recrée ainsi du lien, aide la personne à se projeter, à se dépasser et à se réinventer. Cette année, Skin fête ses 10 ans !

MonRéseau® Cancer du sein  est une plateforme de partage entre patients atteints du cancer avec un modérateur et une plateforme séparée pour leur entourage. L’objectif est d’échanger, se comprendre, se soutenir et trouver informations et adresses utiles.

Paris Après Cancer, c’est un parcours de soins après traitement permettant d’accéder gratuitement à des programmes de nutrition et d’activité physique adaptée et /ou un soutien psychologique.

Cancer@Work est une plateforme déchanges pour concilier maladie et travail. Cette association possède aussi un incubateur de projets d’innovation économique et sociale.

Fake Hair Don’t Care contribue au bien-être des personnes atteintes du cancer en recueillant des dons de cheveux afin de proposer à la vente des perruques en cheveux naturels 100%.

 

Pour en savoir plus sur le forfait coup dur de Groupe Pasteur Mutualité :

 

Complémentaire santé du médecin libéral