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Les maladies neurologiques telles que le TDAH, la dépression, l’insomnie chronique ou encore le burnout sont généralement détectées une fois les symptômes déclarés.
Pourtant, on connaît l’importance de la prévention et de l’aide au diagnostic précoce de telles maladies.
On sait déjà que ce rapport d’imagerie précoce est possible grâce aux techniques d’imagerie cérébrale, car elles permettent l’identification de bio marqueurs spécifiques à ces maladies neurologiques.
Cependant, en santé mentale, à la différence d’autres domaines de la santé, on n’observe que rarement l’organe que l’on traite, c’est-à-dire le cerveau. Car l’imagerie est trop chère, prend trop de temps et nécessite une formation poussée.
Ces dernières années, les progrès réalisés en matière de nouvelles technologies d’imagerie cérébrale ont permis d’apporter des réponses à ces problématiques.
Aujourd’hui, les praticiens s’appuient sur des examens comportementaux pour diagnostiquer les troubles neurologiques : il s’agit d’échelles ou de questionnaires qui vont refléter un problème (par exemple, un trouble de la concentration), sans que l’on voit ce qu’il se passe dans le cerveau du patient.
L’électroencéphalographie (EEG) classique, qui est la technique d’imagerie la plus adaptée à la pratique clinique, permet de détecter des biomarqueurs spécifiques associés à certaines maladies neurologiques, avant même l’apparition des premiers symptômes.
Par exemple, l’activité électrique du cerveau d’une personne qui se prépare à entrer en burnout a des caractéristiques clairement identifiables : Les ondes de repos ne sont pas présentes. À la différence du cerveau d’un sujet sain, celui d’une personne atteinte est aussi actif, qu’elle ait les yeux fermés ou ouverts. Son cerveau n’arrive tout simplement pas à se calmer, il est en surchauffe. On retrouve cette anomalie chez une large proportion de personnes atteintes de cette pathologie. Il existe donc des marqueurs sensibles, spécifiques de ces maladies, qui sont révélés par l’imagerie et qui sont d’excellents indicateurs sur la santé mentale des patients.
L’avantage est que ces symptômes sont mesurables avant l’apparition des symptômes comportementaux, car le cerveau compense pendant un certain temps avant que la maladie ne s’exprime de manière physique. Pour reprendre l’exemple du burnout, le cerveau cri à l’aide pendant plusieurs mois, voire un an, avant que les premiers symptômes n’apparaissent. En visualisant ces bio marqueurs, on pourrait donc prévenir ces maladies et mettre en place les soins nécessaires pour éviter qu’elles ne se déclarent.
Si l’EEG reste la plus accessible des techniques d’imagerie en matière de santé mentale, elle n’est pourtant pas utilisée aujourd’hui de manière courante en raison de sa complexité de mise en œuvre (30 à 45 minutes de pose pour le patient, 45 minutes d’analyse pour le praticien spécialiste) et de son coût élevé.
L’EEG classique, on vient de le voir, permet d’identifier ces biomarqueurs cérébraux qui sont autant d’aide au diagnostic et à la prévention des troubles en santé mentale.
Aujourd’hui, les nouvelles technologies simplifient grandement l’accès à cette technique d’imagerie et la rendent accessible à tout praticien en ville.
Un exemple éclairant nous est fourni par Spectre Biotech, une startup soutenue par le Programme iMpulsion, l’accélérateur Innovation Santé de Villa M.
Spectre Biotech commercialise depuis février 2022 une plateforme d’imagerie cérébrale automatisée et digitalisée. Cette solution, hébergée dans le cloud et sécurisée, intègre toute l’expertise nécessaire au traitement et à la génération de rapports d’imagerie cérébrale, afin de faciliter l’aide au diagnostic de troubles de la santé mentale, avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie.
Elle associe un matériel très simple à manipuler aux technologies d’intelligence artificielle, et permet :
Cette solution a déjà été adoptée par des centres de santé, par des praticiens en ville, ou par des structures sportives pour de la prévention, et ceci, dans différents pays.
En résumé,
Les nouvelles technologies d’imagerie cérébrale sont en mesure de révolutionner la manière dont nous abordons les maladies neurologiques.
Utilisées à bon escient, elles fournissent aux praticiens, simplement et à moindre coût, des informations précieuses sur le fonctionnement du cerveau de leur patient et sur l’apparition de troubles de la santé mentale.
Elles permettent de mettre en place les mesures de prévention, avant que n’apparaissent les premiers symptômes comportementaux de ces maladies.
Découvrez Spectre la plateforme de traitement d’imagerie cérébrale automatisée et digitalisée
Article rédigé par Antony BRANCO, Fondateur de la Start-up Spectre.
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