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Assurance accident de ski : avec le mois de février viennent les sports d’hiver !

Assurance Accident de Ski en février viennent les Sports d’Hiver GPM

Pour la plupart d’entre nous, les vacances aux sports d’hiver sont de très bons souvenir. En tant qu’Assureur Mutualiste, on voit toujours arriver le mois de février avec une certaine crainte. En effet, il ouvre la période des vacances au ski et marque chaque année pour les assureurs prévoyance une hausse significative de la sinistralité accidentelle avec des conséquences plus ou moins graves pour nos adhérents.

 

Des petits accidents le plus souvent sans gravité !

Les petits bobos sont les plus fréquents. L’absence de pratique sportive régulière, d’échauffement, une fatigue générale, une mauvaise hydratation alliée à un manque de sommeil et/ou une alimentation trop riche et/ou des boissons alcoolisées, une crème solaire ou des lunettes solaires oubliée(s) ou inadaptée(s) à la haute-montagne sont les sources les plus fréquentes de petits tracas. Même si vous ne faites que descendre des pistes en vous laissant glisser… Le ski est un sport !
Avant de vous lancer, cela nécessite un petit échauffement musculaire et un réveil articulaire afin d’éviter les claquages inutiles surtout s’il s’agit là de votre « sport annuel ». En fin de journée, dès que vous vous sentez fatiguez, faites une pause ou rentrez : la fatigue contribue à une diminution de la concentration et des réflexes, augmentant ainsi le risque d’accidents.

A noter : Les professionnels de la santé recommandent souvent de ne pas emmener des nourrissons et les très jeunes enfants (moins de 2 ans) à des altitudes élevées des symptômes tels que l’essoufflement, l’irritabilité et les problèmes de sommeil surviennent très fréquemment. Si vous prévoyez d’emmener un nourrisson en haute altitude, il est essentiel de consulter un pédiatre.

 

Quels sont les types d’accidents de ski et les traumatismes les plus courants ?

Chutes, collisions, avalanches et accidents de remontées mécaniques.

Les chutes sont les accidents plus courants sur les pistes de ski. Elles peuvent être causées par une perte d’équilibre, des erreurs de virage, des conditions de neige difficiles, ou des obstacles sur la piste. Ensuite, les collisions entre skieurs, snowboarders ou avec des objets fixes (arbres, poteaux, etc.) peuvent entraîner des blessures, en particulier si les personnes impliquées ne sont pas conscientes de leur environnement ou ne respectent pas les règles de sécurité.

Plus rares et « réservées » aux skieurs « hors-piste », les avalanches représentent un danger potentiel : être emporté par une avalanche peut entraîner des blessures graves (150 à 200 personnes emportées par an en France), voire être fatal (25 à 30 morts par an en France). Les cas d’accidents liés aux remontées mécaniques sont fréquents et souvent sans conséquences graves lorsqu’il s’agit des chutes en montant ou descendant, des pincements de vêtements, etc. Beaucoup plus rares, les accidents mortels ont fortement marqué les mémoires comme la chute de tous les sièges du télésiège de la Caperette à Luz-Ardiden en Hautes-Pyrénées le 1er mars 1987 ou l’accident du téléphérique de Vaujany en Isère le 13 janvier 1989.

Quels sont les traumatismes les plus courants ?

Les accidents de ski peuvent entraîner diverses conséquences, allant de blessures légères à des blessures graves, voire mortelles. Voici quelques-unes des conséquences parfois cumulatives les plus courantes :
Blessures musculo-squelettiques : Les entorses, fractures et luxations sont des blessures fréquentes. Les skieurs peuvent se blesser aux membres inférieurs, aux genoux, aux poignets et aux épaules.
Blessures aux ligaments : Les blessures aux ligaments, en particulier au ligament croisé antérieur du genou, sont courantes lors de chutes et de torsions.
Blessures aux mains : Les mains sont souvent utilisées pour se protéger lors d’une chute, ce qui peut entraîner des fractures, des entorses et des contusions.
Traumatismes crâniens : Les chutes pendant la pratique du ski peuvent entraîner des traumatismes crâniens, même avec le port d’un casque de protection.
Blessures à la colonne vertébrale : Les chocs violents peuvent causer des blessures à la colonne vertébrale, pouvant entraîner une paralysie temporaire ou définitive, partielle ou totale.
Hypothermie et gelures : Les skieurs sont exposés à des conditions météorologiques froides, ce qui peut entraîner des problèmes tels que l’hypothermie et les gelures, en particulier s’ils ne sont pas correctement habillés.

 

Est-il possible de prévenir ces accidents ?

Il est important de souligner que le port d’un équipement de protection, y compris le casque, peut réduire le risque de blessures graves. De plus, avoir pris des cours, la connaissance et le respect des règles de sécurité sur les pistes contribuent à prévenir les accidents de ski.

Quels équipements de protection et matériel de ski ?

Voici quelques équipements recommandés pour assurer une pratique du ski la plus sûre possible :
Casque de ski : Le port d’un casque est essentiel pour protéger la tête en cas de chute ou de collision. Assurez-vous que le casque est bien ajusté et conforme aux normes de sécurité. En cas de températures froides, il est recommandé de porter une fine cagoule en polaire sous le casque.
Lunettes de ski ou masque : Pour protéger les yeux contre le vent, la neige, et les rayons UV. Choisissez des lunettes ou un masque offrant une vision périphérique et une protection adéquate. Il existe différentes couleurs de masque qu’il convient d’adapter aux conditions météorologiques. Lorsque la luminosité est réduite, comme par temps de brouillard, optez pour des teintes jaunes, oranges et roses. Ces couleurs accroissent le contraste, améliorant ainsi la visibilité de l’environnement. En cas de faible luminosité due à un soleil faiblissant ou à des conditions climatiques changeantes, privilégiez les tons bruns et marrons. Ces couleurs assurent un confort visuel optimal et une excellente perception du relief. Pour les journées ensoleillées, choisissez des lunettes de teinte gris foncé. Le gris permet de préserver la couleur naturelle, tandis que la teinte foncée réduit l’éblouissement. Une alternative intéressante est la couleur verte, qui rehausse les couleurs de l’environnement.
Gants ou moufles : Pour protéger les mains du froid et éviter les blessures en cas de chute. Si vous avez de problème de circulation sanguine dans les mains (type phénomène de Raynaud) privilégiez des moufles que vous pourrez utiliser avec des « chaufferettes ».
Vêtements déperlants et isolants : Portez des vêtements adaptés aux conditions météorologiques. Des couches superposées permettent de mieux réguler la température corporelle.
Chaussures de ski appropriées : Des chaussures de ski bien ajustées sont cruciales pour un contrôle optimal des skis et pour éviter les blessures aux pieds et à la cheville.
Fixations réglées correctement : Assurez-vous que vos fixations sont ajustées correctement en fonction de votre niveau de compétence, de votre poids et de votre taille. Des fixations bien réglées réduisent le risque de blessures aux genoux. Des fixations trop serrées peuvent entraîner de graves conséquences. En effet, des skis qui ne déchaussent pas lors d’une chute provoquent des ruptures ligamentaires, des entorses voire des fractures.
Skis et bâtons adaptés à votre niveau : Choisissez des skis adaptés à votre niveau de compétence et assurez-vous que les bâtons sont de la bonne longueur. Nous rappelons que les bâtons sont déconseillés aux débutants car ils peuvent être une source de déséquilibre si leur manipulation n’est pas maîtrisée. En cas de chute, par principe plus fréquentes chez les débutants, cela peut augmenter le risque de blessures aux mains ou aux poignets.
Pour les amateurs de hors-piste et de sensations fortes, choisissent de porter une protection dorsale pour réduire le risque de blessures à la colonne vertébrale. Certains équipements de protection supplémentaires, tels que des protège-tibias, peuvent également être utiles. Une balise de sécurité peut être utile pour signaler leur position en cas d’avalanche. Il est également recommandé de s’équiper d’un GPS, d’une boussole, d’une gourde, de barres protéinées (prenez au moins deux fois ce que vous avez besoin pour votre randonnée), d’une mini-lampe torche à LED, d’une couverture de survie, …, et d’un sifflet (si l’on est perdu et qu’il fait nuit, c’est beaucoup moins fatigant que de crier). Ces équipements peu encombrants peuvent être d’un grand secours. Par ailleurs, les statistiques le rappellent, accompagné d’un professionnel de la haute montagne, le risque d’accident mortel ou non est beaucoup plus faible.

Formation et assurance : Si vous êtes débutant, prenez des cours auprès de professionnels (un diplôme ou brevet d’Etat de ski est exigé pour pouvoir enseigner le ski à titre professionnel). Vérifiez d’avoir les assurances couvrant les séquelles et conséquences physiques des accidents de ski : perte de revenus avec une prévoyance pour les indépendants et indemnisation des séquelles physiques avec une GAV – garantie des accidents de la vie – pour tous ; ainsi que les éventuels frais de recherche ou de secours par des pisteurs, de rapatriement et d’annulation de votre séjour : assurance incluse avec la plupart des cartes bancaires sous réserve d’avoir payé les frais avec (logement, location matériel, forfait, cours de ski). Il est important de vérifier si votre carte bancaire comprend en inclusion une garantie « vacances et sports d’hiver » avant de partir en vous penchant sur ses conditions générales. Si oui, pensez à vérifier les plafonds d’indemnisation. Sinon, souscrivez l’assurance neige proposée lors de l’achat du forfait.

A noter : Le principe de gratuité des secours en montagne, ancré dans le droit administratif depuis le XVIIIe siècle, est de plus en plus restreint. Il reste applicable principalement lorsque les services de secours publics interviennent en-dehors des domaines skiables ou dans des situations graves. Cependant, la tendance générale est à la facturation des secours, surtout dans les zones où les communes font appel à des opérateurs publics ou privés pour assurer la sécurité et les secours. La loi Montagne 2 de 2016 élargit les possibilités de facturation des secours, notamment sur les pistes balisées et dans les hors-pistes accessibles par remontées mécaniques.

 

Quelles sont les règles de sécurité sur les pistes ?

Respecter les règles de sécurité sur les pistes est essentiel pour assurer la sécurité de tous les skieurs et snowboarders. Les règles peuvent varier légèrement d’une station à l’autre, mais voici quelques règles de sécurité générales souvent appliquées sur la plupart des pistes de ski :
Respect des autres skieurs : Soyez conscient de la présence d’autres skieurs et snowboarders autour de vous. Évitez de les couper ou de les mettre en danger.
Priorité à la personne en aval : La personne en aval (celle qui est en-dessous) a la priorité car elle ne vous voit pas. Assurez-vous de céder le passage à ceux qui se trouvent en aval de vous.
Contrôle de la vitesse : Skiez à une vitesse appropriée en fonction de vos compétences, des conditions de neige et de la visibilité. Gardez toujours le contrôle et soyez capable de vous arrêter ou d’éviter n’importe quel obstacle.
Dépassement en toute sécurité : Si vous dépassez un autre skieur ou snowboarder, assurez-vous de le faire en toute sécurité, en laissant suffisamment d’espace et en informant la personne que vous vous apprêtez à dépasser.
Arrêt en bordure de piste : Si vous devez vous arrêter, faites-le sur le côté de la piste et assurez-vous d’être visible pour les autres skieurs. Ne vous arrêtez pas dans des zones étroites ou à des endroits dangereux.
Remontées mécaniques : Respectez les règles spécifiques des remontées mécaniques. Attendez votre tour, suivez les instructions du personnel et soyez attentif lors de la montée et de la descente.
Utilisation des pistes désignées : Restez sur les pistes désignées et évitez les zones fermées. Les zones hors-pistes peuvent présenter des dangers tels que des avalanches.
Assistance en cas d’accident : En cas d’accident, assurez-vous de fournir de l’aide si vous êtes en mesure de le faire. Signalez tout accident au personnel de la station de ski.
Respect des signaux et des panneaux : Suivez les indications, panneaux et marquages sur les pistes. Ils vous informent des conditions et des dangers potentiels.
En général, la prudence, la courtoisie et la responsabilité personnelle contribuent grandement à maintenir un environnement sûr sur les pistes de ski.

 

Sources :

Archives et données d’accidents d’avalanche en France – ANENA

Site | SNOSM

www.ensa.sports.gouv.fr/